samedi 23 février 2008

-GO SARKO GO-

. Nicolas Sarkozy sème le trouble sur la "rétention de sûreté"

PARIS (Reuters) - Le 22 février 2008

Emmanuel Jarry et Thierry Lévêque

- Prenant une décision sans précédent, Nicolas Sarkozy a demandé au premier président de la Cour de cassation des propositions pour rendre immédiatement applicable la rétention de sûreté aux criminels déjà condamnés
- Oui ! Sarko bravo. Enfin ! on le retrouve le Sarko pour lequel les Français ont voté. Pas pour des demi-mesures qui ne règlent rien. C'est ça qu'il faut faire ! Les Français ont besoin d'être remués à commencer par les vieux schnoks du Conseil Contitutionnel, tous aux ordres de Chirac et qui n'attendent qu'une seule chose, te mettre des bâtons dans les roues pour que tu te plantes une fois de plus -
une mesure censurée par le Conseil constitutionnel jeudi.

"L'application immédiate de la rétention de sûreté aux criminels déjà condamnés (...) reste un objectif légitime pour la protection des victimes",

- of course -
a déclaré le porte-parole de l'Elysée, David Martinon.
- Bien sûr ! N'importe quelle personne normalement constituée, peut comprendre ça, sauf apparemment les membres du Conseil Constitutionnel, atteints probablement de sénilité galopante ! -
Le chef de l'Etat demande à Vincent Lamanda, premier président de la Cour de cassation de "faire toutes les propositions nécessaires pour l'atteindre", a-t-il ajouté.
La loi permettant la détention illimitée après la prison de criminels supposés dangereux a été validée dans son principe mais les Sages en ont fortement limité l'application interdisant quasiment toute rétroactivité, conformément aux principes généraux du droit.
- Ce qui signifie en clair qu'il n'y a pas de détention illimitée pour l'instant, et que donc si l'on libère les détenus les plus dangereux, ils seront libres, comme on l'a vu hélas, plus d'une fois ces dernières années, de recommencer, pris d'une impulsion irrépressible, leurs crimes abominables ... Encore des victimes en perspective -

Cette décision met en principe fin à la procédure. L'article 62 de la Constitution stipule en effet que "les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d'aucun recours.
- Eh bien c'est ça qu'il faut changer. Pourquoi ne pas organiser vite fait bien fait un référendum sur le sujet. Ces complaisants vis-à-vis des criminels, se verront vite désavouer. Rien de pire que des "Sages", qui n'ont de sages que le nom ... -
Elles s'imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles".
- C'est ça qui est anormal, leur pouvoir est exorbitant. Et visiblement il est en de mauvaises mains ! -
Les services du premier président de la Cour de cassation, plus haut magistrat français, se sont réunis dans la soirée. Ils ont simplement confirmé à la presse avoir reçu la proposition de mission de l'Elysée mais n'ont pas réagi officiellement.
"INQUIÉTANT POUR LA DÉMOCRATIE"

- Ah bon ? Ce qui est inquiétant pour la démocratie, c'est que des personnalités criminelles hautement dangereuses soient renvoyées dans la nature, et que l'on vive alors dans un état où la sécurité des personnes n'est plus assurée - 
L'annonce de la décision présidentielle a provoqué la stupéfaction et l'indignation des syndicats de magistrats.
- On ne s'en serait pas douté. Ce sont eux qui libèrent les criminels, mais on ne leur demande aucun compte, et pourtant leur responsabilité en la matière est extraordinairement lourde. Comment des magistrats qui ont libéré des criminels ceux-ci ayant profité immédiatement de leur libération pour commettre des abominations, avec plusieurs victimes à la clé, comment ces magistrats peuvent-ils humainement continuer à vivre, à exercer leur métier, à regarder les autres en face, et eux se regarder dans une glace, sans se sentir lourds de culpabilité. Si ce n'est pas le cas ce sont des inconscients, ou bien sont-ils tellement remplis de leur importance qu'ils ne se rendent même pas compte de ce qu'ils font. Faut-il laisser des personnalités pareilles continuer à sévir dans les Cours dites de justice ? - 
"C'est une décision ahurissante, unique dans l'histoire de la Ve République", a déclaré à Reuters son secrétaire général Laurent Bedouet. "Jamais un président n'a demandé au président de la cour de Cassation comment contourner une décision du Conseil constitutionnel", a-t-il ajouté "On a de l'émotion.
- Bravo Sarko, ça c'est le bon signe. Si ces gens-là sont émus, apparemment ce n'est pas le sort des victimes qui les agite ..., mais plutôt leur fibre militante qui résonne ... - 
Le président de la République est le gardien des institutions.
- Oui et quand les institutions ne sont pas dans de bonnes mains, on a intérêt à les contourner ... Cela s'appelle du bon sens ! -
Demander au président de la Cour de cassation les moyens pour contourner une décision du Conseil constitutionnel, c'est inquiétant pour notre démocratie", a expliqué pour sa part Emmanuelle Perreux, présidente du Syndicat de la magistrature, classé à gauche.
Elle a précisé que son syndicat demanderait à Vincent Lamanda de refuser la mission proposée par l'Elysée.
La loi sur la "rétention de sûreté" prévoit que les criminels condamnés à 15 ans de réclusion et plus pour "assassinat, meurtre, torture ou actes de barbarie, viol, enlèvement ou séquestration" pourront être enfermés à leur sortie de prison.
Cela se ferait pour une période d'un an renouvelable indéfiniment, sur décision de justice, après un avis d'experts sur leur dangerosité.

- Et ce qu'il FAUT surtout, c'est que les personnes qui prennent la décision de les libérer soient RESPONSABLES des conséquences de cette libération. Au moins les choses seront claires ! Peut-être que certains olibrius joueront moins avec la vie des victimes potentielles futures -La "rétention", considérée non comme une peine mais une mesure de sûreté par le Conseil constitutionnel, autorise pour la première fois en droit français, hormis le domaine psychiatrique, l'emprisonnement d'une personne sur un "profil" et non en raison de faits."
Cette "première" suscite des critiques à gauche.

- Bien sûr la gauche veut "libérer" tout le monde. C'est bien connu, ce n'est pas la faute des coupables, c'est la société qui est responsable de tout ... -
Le Conseil constitutionnel a estimé dans son avis rendu jeudi que les personnes déjà condamnées et celles qui le seront pour des faits commis avant la publication de la loi ne seraient pas concernés par le texte, sauf dans certains cas précis.
Ils concerneraient les détenus libérés qui ne respecteraient pas des obligations comme le port d'un bracelet électronique et un traitement médical.

- C'est cela ! Et ceux qui effectivement ne respecteront pas les obligations diverses et variées, et qui récidiveront, c'est les membres du Conseil Constitutionnel qui paieront les pots cassés, expliqueront eux-mêmes au famille pourquoi leurs enfants ont été violés, assassinés, indemniseront les victimes et seront légalement, pénalement responsables devant la loi. Cela ne semble pas possible qu'une assemblée entière de gens théoriquement responsables, prenne des décisions pareilles ! -
Le Conseil a également stipulé qu'avant d'ordonner la rétention, il faudra vérifier si les détenus ont bénéficié en prison de soins adaptés à leurs troubles de la personnalité.
- Oui et ils ont pensé aussi, j'espère aux troubles dans les familles des victimes, et aux soins qu'il faudra leur apporter car il y a des horreurs dont on se remet difficilement . Et des obligations qu'ils auront eux, membres du Conseil Constitutionnel à l'égard de ces familles ... -
Avec ces restrictions, la loi ne devrait s'appliquer pour l'essentiel que dans une quinzaine d'années et dans des cas très limités en nombre.
- C'est ce qui s'appelle une loi efficace ... Bravo les séniles du Conseil Constitutionnel ! Vous avez fait fort ! Si tu veux encore être un brin crédible mon bon Nicolas, passe par-dessus l'avis de ces faux-sages ... -

"La politique n'est pas l'art du possible, mais l'art de rendre possible ce qui est nécessaire."
-Richelieu-


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