-Fûtés les Polonais !-

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Défense: Varsovie préconise des inspections de l'OTAN dans la région de Kaliningrad
VARSOVIE (RIA Novosti) - Le 13 février 2008

- Le gouvernement polonais n'acceptera pas sans condition un contrôle russe de la base des missiles intercepteurs que les Etats-Unis envisagent d'implanter en Pologne, rapporte la version internet de l'influente revue polonaise Wprost.
- Il vaut mieux se méfier ... vu le passé ! -"En échange, Varsovie voudrait obtenir la possibilité d'effectuer des inspections de l'OTAN dans les bases militaires russes de la région de Kaliningrad (ouest de la Russie)", écrit le périodique.
- Et ça c'est une bonne idée, mais c'est bizarre, j'ai comme l'impression que les Russes vont pas être d'accord. -
La question des inspections russes de la base ABM américaine en Pologne a été évoquée lors de la récente visite du premier ministre polonais Donald Tusk à Moscou.
La partie russe insistait sur la présence permanente
- Voudraient-ils sous couvert d'observateurs, commencer à reconstituer la Grande URSS dont je suis sûre, Poutine et bien d'autres ont la nostalgie ? Que de territoires et de pouvoirs qui leur ont échappés ... -
d'observateurs sur la base américaine, poursuit le Wprost. Mais le premier ministre a rejeté cette idée. "Le gouvernement polonais n'admettra pas la présence permanente d'officiers de pays tiers
- Et quel pays ! Il y en a qui doivent avoir quelques souvenirs cuisants inoubliables de l'occupation soviétique ... -
sur le territoire de la Pologne et de cette base", a-t-il déclaré. Le chef du gouvernement n'a pas exclu cependant la possibilité d'inspections de courte durée.
Selon la revue, M. Tusk aimerait pouvoir contrôler les bases militaires dans la région de Kaliningrad voisine de la Pologne.
"Nous excluons une situation dans laquelle le suivi serait unilatéral. Si les Russes souhaitent inspecter les bases déployées en Pologne, ils doivent accepter le contrôle de leurs propres bases dans la région de Kaliningrad", a confié au Wprost une source dans l'entourage de M. Tusk.

- Ah ! c'est de bonne guerre. Bravo aux Polonais et à leur bon sens ! Et puis quoi qu'on dise, la chute du communisme en 1989, mais pas sa disparition, ne peut qu'inciter ces pays qui ont vécu sous la botte russe, à la plus grande vigilance. Et je les comprends ... -