PARIS (AFP) - Le 30 janvier 2008
- Le ministre de l'Education, Xavier Darcos, a annoncé mercredi qu'il allait "se mettre d'accord avec les familles et les communes" sur une charte qui définira la "qualité et la propreté" des toilettes à l'école.
- Quelle honte ! Et c'est un ministre qui est obligé de s'occuper "des toilettes" des écoles en France ... Et ce sont les enfants français malades qui attirent l'attention. Les adultes qui les prennent en charge ne sont pas capables de leur assurer le minimum d'hygiène auxquels tout être humain a droit .
A quel degré d'infantilisme en sont venus les Français ? Il faut qu'un ministre se charge de l'hygiène élémentaire des WC dans les écoles françaises !
J'espère mesdames et messieurs les directrices et directeurs d'école que le rouge vous monte au front. Vous n'avez pas honte ! Vous, les responsables des écoles, vous qui devez en tout premier lieu montrer l'exemple, vous êtes SALES et INATTENTIFS ! Et vous avez en charge des enfants ! Beurk ! Vous méritez qu'on porte plainte contre vous ! -
M. Darcos réagissait sur RMC et BFM au rapport annuel de l'Observatoire national de la sécurité des établissements (ONS), publié mardi, qui a révélé que la moitié des élèves de CM1 et CM2 se plaignaient de maux de ventre parce qu'ils ne voulaient pas aller aux toilettes de leur école en raison des odeurs, de la saleté et de la promiscuité.
- Quelle horreur ! Mais à quoi servent les associations de parents d'élèves, que diable ? Et pourtant il suffit d'éponges, de produits javellisés, de frottoirs et d'huile de coude : plus de saleté, plus d'odeur. Et pour la promiscuité : des toilettes qui ferment et un surveillant (le bon vieux "pion") à l'entrée ou mieux une caméra devant les toilettes qui enregistre tout mouvement ! -
Le SE-Unsa (deuxième syndicat chez les instituteurs) a demandé "une réflexion" sur les toilettes à l'école "avec les partenaires concernés",
- Oui bien sûr, surtout messieurs des syndicats, réfléchissez bien à comment les odeurs peuvent bien se développer dans des endroits où l'on fait pipi et caca, réfléchissez longtemps surtout, faites des commissions ( c'est le cas de le dire ..) et des tables rondes avec horaires prises sur le temps de travail, concernant les solutions envisageables comme 2 ou 3 fonctionnaires supplémentaires, assistants sanitaires chargés de veiller à la propreté des lieux et surtout veillez bien à ce que ça ne donne pas de travail supplémentaire à vos pauvres enseignants déjà tellement surchargés ... -
après la publication d'un rapport sur l'état des toilettes dans les écoles et les conséquences sur la santé des enfants.
La moitié des élèves de CM1 et CM2 se plaignent de maux de ventre parce qu'ils ne veulent pas aller aux toilettes de leur école, arguant du manque d'hygiène ou d'intimité notamment, selon le 12e rapport annuel de l'Observatoire national de la sécurité des établissements (ONS), publié mardi.
- Et moi, ce qui m'interpelle, c'est que SEULEMENT la moitié des élèves soient gênés par la saleté, la promiscuité et les odeurs. Et l'autre moitié, toutes ces horreurs, ça ne les gêne pas ? Ils sont habitués à cette saleté ? Ils ne la voient pas ? Y participeraient-ils ? Ils ont peut-être ça chez eux ? La moitié, c'est énorme ! -
Le syndicat "souhaite qu'une réflexion soit engagée (...) avec les partenaires concernés : ministères, collectivités territoriales, fédérations de parents et syndicats d'enseignants".
Le constat n'est pas nouveau - de nombreuses études ont été réalisées depuis 1985 allant dans le même sens - "mais il semblerait que les problèmes constatés sont appelés à perdurer si un effort généralisé n'est pas engagé", avertit l'ONS dans son rapport 2007, dont l'AFP a eu connaissance lundi et qui doit être présenté mardi.
Lors de l'année scolaire 2005-2006, "près de la moitié des élèves avouent avoir eu mal au ventre parce qu'ils n'avaient pas pu aller aux toilettes", selon l'enquête de l'ONS menée auprès de 865 établissements et à partir de 24.781 questionnaires remplis à partir de témoignages d'élèves.
Une part "non négligeable (d'élèves) paraît présenter des pathologies en rapport avec la non-fréquentation des toilettes : constipation aiguë ou chronique (15,1%), infection urinaire (21,6%)",
- et on vient nous parler de Guantanamo ! En France ce sont les enfants qu'on met au supplice ... ! -
ajoute le rapport, qui précise toutefois "que le mode de recueil des données ne permet pas de vérifier statistiquement le lien causal".
- Certes ! -"Cependant ces chiffres sont à rapprocher des études réalisées par le professeur Michel Averous, uropédiatre au CHU de Montpellier", qui constate "une recrudescence des consultations pour infection urinaire lors des périodes scolaires" et d'"années en années" (500 consultations dans son service en 2004, 700 "aujourd'hui"), explique l'ONS.
Selon ce professeur, "il s'agit bien d'un problème de santé important à ne pas négliger car il est source de mal-être de l'enfant et parfois d'échec scolaire".
L'enquête de l'ONS révèle que 43% des élèves utilisent les sanitaires "régulièrement tous les jours"
- oui, la fameuse moitié pas gênée par la saleté, peut-être même l'engendrant, celle qui ne craint pas la promiscuité, et celle qui n'a pas peur ... -
mais que 48,5% des élèves ne les utilisent qu'"occasionnellement quand ils ne peuvent pas faire autrement" et 7,2% "disent ne jamais les utiliser dont presque la moitié sont pourtant demi-pensionnaires".
- Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il y a de quoi être alarmé -
L'odeur des toilettes est jugée "mauvaise par près de trois-quarts" des enfants (72,9%), le manque de propreté est signalé par 57% des élèves. Au final, 50,4% jugent les toilettes "peu accueillantes".
En outre 14,4% des enfants "ont déjà eu peur aux toilettes" (fermeture des portes, +voyeurisme+ des autres enfants, voire "peur de la présence d'araignées", manque d'éclairage, problème de minuterie, sol glissant).
- Beurk ! C'est à vomir ! Hé les Directeurs d'école, les toilettes sont comment chez vous ? -Pour autant, les élèves estiment "disposer d'un temps suffisant pour aller aux toilettes pendant les récréations".
- Oui ça on n'en doute pas une seconde, les maitresses, maitres d'école et les professeurs ont besoin de leur récréation eux, donc les élèves heureusement bénéficient des retombées. -Autres enseignements : dans une école sur trois, il n'y a pas de blocs sanitaires séparés filles/garçons,
- et les filles ont le courage d'y aller ? -
dans une sur deux, les cabinets ne disposent pas de balayette,
- et l'excuse du chef d'établissement c'est que la balayette est toujours volée ... non ? il suffit de l'attacher ou de prévoir un budget balayette ... -
et dans trois sur quatre, il n'y a pas de poubelle dans les WC filles.
- ben tiens donc ! -
69,2% de ces lieux "ne font l'objet d'aucune surveillance spécifique",
- "manque de personnel" vont dire les syndicats, et les bons pions et surveillants d'antan, alors que les classes étaient de 40 élèves, que sont-ils donc devenus ?
Et les caméras de surveillance, à l'heure d'internet, une camera liée à un ordinateur, ne coûte plus rien, qu'on ne vienne pas parler de budget " -
selon le rapport.
Pour l'ONS, si l'étude ne concerne que le primaire, il n'en reste pas moins que "la problématique concerne l'ensemble des niveaux d'enseignements", de la maternelle à l'université, et elle ne "doit plus être un sujet tabou".
- On s'en doute, et des enfants sales font des adultes sales, et des enfants qui ont la trouille font des adultes qui ont la trouille ... c'est pour ça que les Français ont la triste réputation à l'étranger d'être sales et qu'ils sont devenus un peuple trouillard : bon sang mais c'est bien sûr ... la faute des chiottes des écoles !!!! -Dans ses préconisations, l'ONS, qui doit remettre son rapport au ministre de l'Education, estime "judicieux qu'un état des lieux" soit réalisé
- ne pas oublier pince-nez, masque, gants et désinfectants ... -
et "transmis aux autorités, assorti de demandes d'amélioration si nécessaire".
- ce sera vraiment du luxe ... ! -
Il préconise de mettre en place un groupe de travail
- Un de plus ! A mourir de rire ... si ça n'en était si aberrant ! -
piloté par le ministère sur l'"actualisation des références en matière d'équipements sanitaire, d'entretien et d'hygiène" dans les écoles.
- Et petit conseil, commencez à demander aux Directeurs d'école quelles sont LEURS notions élémentaires d'hygiène, c'est peut-être là que le bât blesse, et à trop mettre à la mode le style crasseux Français ( autre exception française ...), on finit par le devenir.
En espérant que le métissage si prôné par les Français, ne soit pas un simple moyen facile de cacher la crasse ! -
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