Affluence pour célébrer le Nouvel An chinois dans le 13e arrondissement de Paris
PARIS (AFP) - Le 10 février 2008
- Plusieurs milliers de personnes se sont rendues dimanche dans le 13e arrondissement de Paris, qui a la réputation d'être le "China Town" parisien, pour assister aux célébrations du Nouvel An chinois.
- Et c'est l'Année du Rat. Et c'est bien agréable d'entendre parler d'une communauté étrangère qui, en France fait autre chose que "revendiquer" des droits de toutes sortes.
A l'inverse des communautés qui viennent du sud et ne cherchent qu'à être assistées et prises en charge à tous niveaux, la communauté chinoise est un véritable exemple pour les autres étrangers. Elle fait tout pour travailler, faire des efforts, participer à la vie française économique et culturelle. La preuve ! Réputée pour son goût de l'effort, du travail, de la discrétion et de l'intelligence, la communauté chinoise, dont on n'entend guère parler, sauf pour "les fêtes" ne perd pourtant rien de ses racines et de sa culture et la partage avec gaieté et mesure, pour le plus grand plaisir des autochtones -Le traditionnel défilé s'est élancé peu avant 14HOO sous le crépitement de centaines de pétards, au son des tambours et menée par deux dragons colorés et des chars bigarrés. En tête de cortège, deux jeunes garçons chinois portaient des drapeaux français.
- Et un grand merci à nos amis Chinois, pour cette marque de respect et de reconnaissance du pays d'accueil. C'est autre chose tout de même que des drapeaux algériens brandis ou la Marseillaise sifflée, durant un match. Quand même ! ... -
Pour célébrer l'entrée dans l'année du rat, une foule dense et compacte s'était rassemblée tout le long du parcours, entre l'avenue d'Ivry et la Place d'Italie avant de rejoindre le point de départ en passant par l'avenue de Choisy.
Chinois ou non, nombreux sont ceux qui viennent tous les ans. A l'image de Jacques Yath, chinois du Cambodge de 59 ans, en France depuis 30 ans, qui "ne manquerait le défilé pour rien au monde".
- Eh oui les Français sont devenus tristes. Englués dans leurs faux "bons sentiments", ils s'enquiquinent la vie, en oubliant que rien n'est mieux que la détente et la fête APRES l'effort, le travail, la réalisation et le plaisir du faire. La fainéantise n'a jamais donné le goût de vivre ... Merci à la communauté chinoise de conserver tout son allant, son énergie et son sourire. -"Ca nous permet de retrouver nos racines", a expliqué à l'AFP Hu Fei Yun, 27 ans, Français d'origine chinoise vivant à Belleville. "Ca permet aussi aux Français de découvrir notre culture, nous qui sommes des gens discrets habituellement", a-t-il ajouté.
Pour Daniel Dupont, parisien de 47 ans passionné par la Chine, le Nouvel An asiatique est resté "plus traditionnel" que celui des Français. Devenu "plus touristique" au fil des années, ce défilé peut pourtant selon lui être "un moment d'échange". "On vient régulièrement dans ce quartier, c'est zen", a-t-il poursuivi.
Les ambassadeurs du Cambodge, de Chine populaire et de Thaïlande ont assisté au défilé, qui devait se terminer vers 17H30.
Paris et sa région abritent la plus grosse communauté chinoise d'Europe, évaluée à environ 350.000 personnes,
- et s'ils voulaient vraiment faire du bruit, on les entendrait ... -
soit la moitié des Chinois ou Français d'origine chinoise vivant en France.
Cette communauté est le produit de vagues d'immigration successives, comme notamment dans les années 1970-80, où quelque 150.000 "boat-people", réfugiés de l'ex-Indochine (Vietnam, Laos, Cambodge) pour la plupart d'origine chinoise ont été accueillis en France, - oui et eux qui sont sortis de l'enfer communiste, savent et peuvent apprécier la valeur de la Liberté et des valeurs essentielles et vitales de nos sociétés occidentales - essentiellement dans le 13e arrondissement de Paris. Mais beaucoup sont partis habiter en banlieue et le triangle situé entre les avenues d'Ivry et de Choisy est devenu une vitrine de la communauté.
Cette communauté est le produit de vagues d'immigration successives, comme notamment dans les années 1970-80, où quelque 150.000 "boat-people", réfugiés de l'ex-Indochine (Vietnam, Laos, Cambodge) pour la plupart d'origine chinoise ont été accueillis en France, - oui et eux qui sont sortis de l'enfer communiste, savent et peuvent apprécier la valeur de la Liberté et des valeurs essentielles et vitales de nos sociétés occidentales - essentiellement dans le 13e arrondissement de Paris. Mais beaucoup sont partis habiter en banlieue et le triangle situé entre les avenues d'Ivry et de Choisy est devenu une vitrine de la communauté.
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