-Cela s'appelle de l'intimidation-

.Tokyo accuse Moscou d'une violation de son espace aérien

TOKYO - (AP) - Le 9 février 2008

- Un bombardier Tupolev de l'armée russe a pénétré brièvement samedi dans l'espace aérien japonais au-dessus d'une île inhabitée, a accusé le ministère japonais des Affaires étrangères, qui a officiellement protesté contre cette intrusion.

L'incident s'est produit au-dessus de l'île de Sofugan, dans la chaîne des îles Izu, à 650km au sud de Tokyo, a précisé Kotaro Otsuki, responsable du ministère. L'armée japonaise a fait décoller 22 avions de combats et deux appareils de surveillance AWACS.
- C'est bien ! Quelle vigilance et quelle intensité dans la réaction ! Ils ne se trompent guère sur les intentions d'une nation soviétique en devenir ... -
L'avion russe est sorti de l'espace aérien japonais au bout de trois minutes, après des avertissements.
- Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il a ... trainé les pieds. Trois minutes c'est drôlement long ! Ils commencent à devenir coutumiers du fait, les avions russes... Bizarre ce besoin d'afficher une volonté de menace et d'intimidation. Qui se ressemble s'assemble, ce n'est pas vraiment étonnant, que Poutine s'entende si bien avec Ahmadinejad ... -
L'agence de presse russe Itar-Tass cite le responsable de la communication de l'armée de l'air russe, Alexander Drobichevski, selon lequel aucun appareil n'est entré dans l'espace aérien japonais.
- Et ça aussi, ça rappelle l'ère soviétique. Mêmes pratiques, mêmes méthodes, mêmes mensonges ! J'ai une sainte horreur de cette hypocrisie malsaine et vicieuse de tout ce qui a trait de près ou de loin, aux communistes et leurs sbires le KGB. Et Vladimir Poutine en est leur digne représentant ! -
Cet incident intervient deux jours après une manifestation organisée chaque année au Japon pour demander la rétrocession de l'archipel des Kouriles. La question de ces quatre îles a empêché les deux pays de signer un accord formel de paix depuis la Seconde Guerre mondiale.
- A mon humble avis, les Japonais vont devoir attendre, ce n'est sûrement pas pour demain, que Poutine ou son dauphin vont laisser une puissance pro-américaine récupérer un bout de son territoire -